« Reconstitution » de la compagnie Les Maladroits

Dans le cadre de la résidence d'artistes Art Vivant Art Utile organisée en 2013-2014 à Nantes Université, la compagnie Les Maladroits a reconstitué le travail accompli sur les campus de l'université pendant ces 6 mois de résidence artistique.

Puisque les arts vivants ont été convoqués dans l’intitulé de cette résidence, et concrétisés dans les projets, les rencontres et les échanges, la compagnie Les Maladroits a été invitée à penser une restitution de la résidence Art Vivant Art Utile.
Ils ont ainsi présenté « Reconstitution » sur le plateau du TU-Nantes, le 14 avril 2014.

« A l'occasion de la résidence Art Vivant Art Utile, des objets, récits, sons, images ont été collectés sur les différents campus nantais. Invités à nous saisir de cette collection sous la forme de notre choix, nous avons eu l'envie d'en présenter une lecture poétique et décalée.
Par le biais d'une cartographie subjective de l'université, une multitude d'objets vont et viennent sur un grand bureau, comme autant de parcours qui se croisent (étudiant, jardinier,secrétaire, cuisinier, chercheur, professeur...) Mondes parallèles à plusieurs kilomètre ou seulement quelques mètres, ils sont occupés à leurs activités, mais tous reliés à cette même entité Univers-Cité. »
Les Maladroits

• Tout savoir sur « Reconstitution »

  La parole est donnée est Louise Hochet, coordinatrice de la résidence Art Vivant Art Utile, et aux membres de la compagnie Les Maladroits :

Vidéo réalisée par le Pôle Audiovisuel et Multimédia.

Compagnie nantaise, Les Maladroits s'organisent autour de quatre acteurs-créateurs (Benjamin Ducasse, Valentin Pasgrimaud, Hugo Vercelletto et Arno Wögerbauer) aux formations hétéroclites et qui se sont autoformés à la manipulation et au théâtre d'objet, au mouvement et à l'interprétation. Au-delà du langage métaphorique que la compagnie développe dans son travail artistique, le champ chorégraphique tient une place importante. Chaque geste est chorégraphié, chaque manipulation est millimétrée, rien n'est laissé au hasard. Cela, les membres de la compagnie le doivent au jonglage, au théâtre sans parole, à des trainings de danse contemporaine et à un travail d'acteur par le clown.