Franceline Ribard, un nouveau campus au cœur du quartier de la santé
Un projet de formation initiale et continue innovant
Le campus santé Franceline Ribard, accueillera à l’horizon 2031, 6 900 étudiants et élèves en formation dans plusieurs disciplines en santé et social. Les étudiants de formations médicales (médecin, dentiste, pharmacien, sage-femme), paramédicales (infirmier, manipulateur radio, masseur-kinésithérapeute, pédicure-podologue, aide-soignant, auxiliaire de puériculture, ambulancier) ou sociales (accompagnant éducatif et social) seront regroupés sur un lieu unique.Situé dans le quartier de la santé, ce campus s’inscrit dans une démarche innovante au service des étudiants et élèves en formation initiale ainsi que des personnels de santé dans le cadre de la formation continue. Il répond aux défis contemporains, en intégrant une vision globale de la santé : physique, mentale et sociale.
Un projet de formation initiale et continue innovant
Le campus santé Franceline Ribard repose sur une approche multidisciplinaire, facilitant les interactions entre les différentes professions médicales, paramédicales et sociales. En regroupant les étudiants et élèves de ces professions sur un seul lieu, le campus favorise l’apprentissage collaboratif et prépare les étudiants et élèves aux défis du secteur médical et social de demain. La transversalité et les synergies qui se créeront entre formations médicales, paramédicales et sociales développeront la coopération entre les futurs soignants et travailleurs sociaux pour une meilleure coordination des parcours de soins et une meilleure prise en charge des patients et usagers, tout en développant une recherche pluridisciplinaire. Ce projet, unique en France, rapproche des formations habituellement cloisonnées pour favoriser l’apprentissage et les échanges entre des professionnels de santé et du social qui seront amenés à travailler conjointement.L'innovation pédagogique est donc au cœur du projet. L’équipement respectera l’identité et les spécificités de chaque structure tout en proposant des espaces d’apprentissages communs et flexibles. Ces espaces mutualisés seront à la pointe des techniques actuelles en matière de pratiques pédagogiques avec notamment un plateau de simulation regroupant des espaces de mise en situation, à destination à la fois des étudiants et élèves en formation initiale, et des professionnels, en formation continue.
Franceline Ribard, femme pionnière de la médecine
Carine Bernault, présidente de Nantes Université
Le développement du numérique est une méthode pédagogique désormais incontournable dans les formations en santé. Elle correspond, d’après la Haute Autorité de Santé (HAS) « à l’utilisation d’un matériel (comme un mannequin ou un simulateur procédural), de la réalité virtuelle ou d’un patient standardisé, pour reproduire des situations ou des environnements de soins, pour enseigner des procédures diagnostiques et thérapeutiques et permettre de répéter des processus, des situations cliniques ou des prises de décision par un professionnel de santé ou une équipe de professionnels ».
Les espaces du plateau de simulation seront utilisables par tous, et favoriseront, non seulement les mutualisations, mais surtout les échanges entre structures de formations : la plateforme sera un outil commun, permettant la réalisation d’exercices pluriprofessionnels de mise en situation. Par exemple, sur un bloc opératoire, il sera possible de recréer un exercice de pratique en bloc avec des étudiants et élèves de toutes les spécialités (étudiant en chirurgie, élève infirmier de bloc, élève anesthésiste…).
La conception de ce complexe favorisera les rencontres entre les étudiants et élèves et permettra la mise en place de formations communes ou croisées, en particulier avec le développement, de la formation initiale et d’un travail en équipes pluriprofessionnelles pour les pratiques simulées.
Les espaces du plateau de simulation seront utilisables par tous, et favoriseront, non seulement les mutualisations, mais surtout les échanges entre structures de formations : la plateforme sera un outil commun, permettant la réalisation d’exercices pluriprofessionnels de mise en situation. Par exemple, sur un bloc opératoire, il sera possible de recréer un exercice de pratique en bloc avec des étudiants et élèves de toutes les spécialités (étudiant en chirurgie, élève infirmier de bloc, élève anesthésiste…).
La conception de ce complexe favorisera les rencontres entre les étudiants et élèves et permettra la mise en place de formations communes ou croisées, en particulier avec le développement, de la formation initiale et d’un travail en équipes pluriprofessionnelles pour les pratiques simulées.
Nantes Université est labellisé I-SITE (Initiative - Sciences Innovation Territoire Economie), un label d’excellence attribué à des universités qui valorisent des atouts scientifiques thématiques plus concentrés, distinctifs, reconnus sur le plan international, et qui en font un levier d’entraînement et un point d’appui de leur stratégie de développement et de partenariat avec le monde économique.
Le projet d'excellence NExT (Nantes Excellence Trajectory) s'appuie sur deux axes majeurs, la santé du futur et l'industrie du futur, avec un effet d’entraînement sur l’ensemble des disciplines et une forte implication des sciences humaines et sociales. Il vise à affirmer une trajectoire innovante en recherche, formation et transfert technologique, adossée à d'ambitieuses politiques de vie de campus et d’attractivité internationale.
Ce nouveau campus, et plus largement le quartier de la santé vont servir les ambitions du pôle d’excellence et permettre de construire cette santé du futur, au service des patients, en formant les soignants et travailleurs sociaux de demain, en permettant aux enseignants et aux chercheurs d’exercer dans des conditions optimales.
Au sein du campus, près de 1500 m² sont destinés à accueillir des plateformes de recherche spécialisées en science du vivant. Ces plateformes concentrent des équipements scientifiques et des expertises destinées à offrir à une large communauté d'utilisateurs des prestations de recherche de haut niveau. Le campus santé se trouvera ainsi au cœur du réseau composé par les Instituts de Recherche en Santé (IRS) présents à proximité : IRS-UN, IRS-2 ainsi que IRS2020 qui ouvrira ses portes en 2027.
Le projet d'excellence NExT (Nantes Excellence Trajectory) s'appuie sur deux axes majeurs, la santé du futur et l'industrie du futur, avec un effet d’entraînement sur l’ensemble des disciplines et une forte implication des sciences humaines et sociales. Il vise à affirmer une trajectoire innovante en recherche, formation et transfert technologique, adossée à d'ambitieuses politiques de vie de campus et d’attractivité internationale.
Ce nouveau campus, et plus largement le quartier de la santé vont servir les ambitions du pôle d’excellence et permettre de construire cette santé du futur, au service des patients, en formant les soignants et travailleurs sociaux de demain, en permettant aux enseignants et aux chercheurs d’exercer dans des conditions optimales.
Au sein du campus, près de 1500 m² sont destinés à accueillir des plateformes de recherche spécialisées en science du vivant. Ces plateformes concentrent des équipements scientifiques et des expertises destinées à offrir à une large communauté d'utilisateurs des prestations de recherche de haut niveau. Le campus santé se trouvera ainsi au cœur du réseau composé par les Instituts de Recherche en Santé (IRS) présents à proximité : IRS-UN, IRS-2 ainsi que IRS2020 qui ouvrira ses portes en 2027.
Le quartier de la santé
- le nouvel hôpital du CHU de Nantes
- le campus santé Franceline Ribard
- le bâtiment de recherche IRS 2020 qui accueillera les équipes de recherche dédiées au thorax, à l’urologie-néphrologie et aux maladies de l’appareil digestif, ouvrira ses portes en même temps que le nouvel hôpital
- les bâtiments IRS2-Nantes Biotech, dédiés aux équipes de thérapie génique, biostatistiques et d’infectiologie
- Station S, campus de l’innovation en santé (porté par Nantes Métropole, avec ses partenaires Nantes Université, le CHU de Nantes, Atlanpole Biothérapies et la CCI de Nantes Saint-Nazaire et le soutien de la Région Pays de la Loire et de l'Etat), dont le premier bâtiment, Gina, sera inauguré en juin 2025
- la Fabrique de l’Innovation en Santé® portée par le CHU de Nantes en partenariat avec Nantes Université
- l’Établissement Français du Sang
Un nouveau campus sur la ville
L’université s’enracine dans la ville, elle s’inscrit dans la continuité de la politique d’ouverture menée depuis plusieurs années par Nantes Université qui considère que les connaissances créées à l’université, financées par l’argent public, sont un bien commun et ont vocation à être rendues accessibles librement au plus grand nombre. Pour jouer pleinement son rôle dans l’évolution de la société,
Nantes Université porte le modèle d’une université, ouverte et engagée pour l’accès des connaissances à toutes et tous.
Pour construire ce projet, Nantes Université s’est également appuyé sur ses engagements pris pour contribuer à la réalisation des 17 objectifs de développement durable (ODD) établis par les Nations Unies. Ces objectifs couvrent des domaines aussi variés que la lutte contre le changement climatique, la réussite scolaire, l'égalité des chances, la diversité, la santé...
Nantes Université développe des formations, des recherches et des innovations qui contribuent à résoudre la crise environnementale et les problématiques liées aux transitions écologique, industrielle, numérique... L'établissement adopte par ailleurs une organisation et un mode de fonctionnement durables.
Un projet architectural ambitieux
Adaptation au lieu et aux besoins
Le site du campus santé Franceline Ribard, avec sa parcelle d’environ 13 300 m² située entre les boulevards Gustave Roch et Gisèle Halimi, est facilement repérable grâce à la « Tour à glace » de l’ancien Marché d’Intérêt national de Nantes et au silo de production, situés dans l’angle sud-est de la parcelle, qui seront préservés pour la valeur patrimoniale qu’ils représentent, témoignages du passé industriel du site.C’est dans ce cadre que les partenaires du projet ont imaginé un projet vertueux avec des gains de surface et d’énergie grâce à une importante mutualisation des espaces et des équipements.
Entre 2017 et 2022, plus de 200 personnes, futures utilisatrices du campus, ont travaillé à définir les besoins d’un site qui comportera trois bâtiments :
- un pôle « vie de campus » avec l’administration, la cafétéria, un espace événementiel, un tiers-lieu et un parking vélos pouvant accueillir plus de 1 600 vélos dédiés aux étudiants et personnels
- un pôle « enseignement » avec des amphithéâtres et des salles d’enseignement et de travaux pratiques
- un pôle « mise en pratique » qui accueillera des laboratoires et le plateau de simulation.
La Région Pays de la Loire assure la maîtrise d’ouvrage de ce projet dont la maîtrise d’œuvre a été confiée à l’agence d’architecture AIA Life Designers, associée à l’agence danoise C.F. Møller Architects. AIA Life Designers est reconnue pour son expertise dans la conception de bâtiments innovants et durables, en particulier dans le domaine de la santé. Tenant compte des contraintes spécifiques auxquelles sont soumis les enseignants — partagés entre recherche, enseignement et pratique au sein d’une même journée — les architectes des équipes réunies ont élaboré un bâtiment spécialement conçu pour y répondre. Le projet propose également des espaces adaptés à tous les usages, agréables à vivre et à travailler. Il favorise dans son ensemble les mobilités douces, le développement durable et les échanges. La vision architecturale combine ainsi fonctionnalité et esthétique, tout en mettant l'accent sur la modularité des espaces et le bien-être des usagers.
La vision architecturale
Dans le cadre urbain, le projet ne cherche pas à s’imposer, mais vient s’implanter avec douceur, sans brusquer l’environnement dans lequel il s’inscrit. En écho à l’identité portuaire et industrielle de Nantes, l’emploi du béton, du zinc et du bois – tant dans l’architecture que dans le mobilier extérieur – rappelle l’histoire navale de la ville. La géométrie simple et la volumétrie ne créent pas de rupture esthétique ou visuelle avec les constructions environnantes. On joue ainsi sur une continuité des lignes et des hauteurs rappelant l’échelle des rues qui bordent le campus santé.
Pour une lisibilité encore accrue de ses fonctions, le projet adopte une configuration quadripartite faite de trois entités bâties et d’un îlot de fraîcheur qui constitue un véritable espace de transition avec la ville. Se faisant respiration urbaine du fait d’un cadre apaisé et verdoyant, le campus santé Franceline Ribard se veut un lieu partagé par les usagers, les riverains et les passants. Les limites entre les espaces s’effacent progressivement, offrant à chacun la liberté de faire sien ce nouveau quartier. Le parvis traité en îlot de fraîcheur invite la végétation dans la ville. Lieu d’agrément, il offre à chacun la possibilité d’un moment de calme, ou de sociabilité. Véritable activateur social, il participe du bien-être général et se dote d’une fonction hygrothermique face à la récurrence des épisodes de canicule. Ce parc se prolonge dans les rues et les cours, au moyen de dispositifs accueillant pour la végétation tels que : des terrasses, des patios et des toitures végétalisées.
Pour une lisibilité encore accrue de ses fonctions, le projet adopte une configuration quadripartite faite de trois entités bâties et d’un îlot de fraîcheur qui constitue un véritable espace de transition avec la ville. Se faisant respiration urbaine du fait d’un cadre apaisé et verdoyant, le campus santé Franceline Ribard se veut un lieu partagé par les usagers, les riverains et les passants. Les limites entre les espaces s’effacent progressivement, offrant à chacun la liberté de faire sien ce nouveau quartier. Le parvis traité en îlot de fraîcheur invite la végétation dans la ville. Lieu d’agrément, il offre à chacun la possibilité d’un moment de calme, ou de sociabilité. Véritable activateur social, il participe du bien-être général et se dote d’une fonction hygrothermique face à la récurrence des épisodes de canicule. Ce parc se prolonge dans les rues et les cours, au moyen de dispositifs accueillant pour la végétation tels que : des terrasses, des patios et des toitures végétalisées.
Le campus santé Franceline Ribard s’attache à promouvoir le mouvement mettant les mobilités douces au cœur de son projet. Les cyclistes d’abord, en mettant à la disposition des usagers plus de 1 600 emplacements situés sous le pôle Vie de campus, au terme d’une piste cyclable traversant le parvis pour venir se fondre avec l’intérieur du bâti. Visibles depuis les amphithéâtres et les espaces d’enseignement, les espaces dédiés aux vélos suggèrent subtilement le choix des mobilités douces et, partant d’une forme de mouvement, bénéfique à la santé autant qu’à l’environnement.
Dans cet esprit, les escaliers sont conçus non comme de simples moyens de circulation mais comme de véritables pièces d’architecture qui sont offertes à la vue et suffisamment mises en valeur pour que chacun éprouve le désir de les emprunter. Les uns, à gradins, encouragent les interactions sociales en même temps que l’activité physique. Les autres, secondaires, font face à la ville et proposent une ascension avec vue.
Dans cet esprit, les escaliers sont conçus non comme de simples moyens de circulation mais comme de véritables pièces d’architecture qui sont offertes à la vue et suffisamment mises en valeur pour que chacun éprouve le désir de les emprunter. Les uns, à gradins, encouragent les interactions sociales en même temps que l’activité physique. Les autres, secondaires, font face à la ville et proposent une ascension avec vue.
Le projet repose également sur l’idée d’une superposition des enseignements valant stimulation des communautés présentes sur le site. Ces enseignements, théoriques et pratiques, sont bien sûr inhérents à la nature même du campus santé Franceline Ribard, mais prennent aussi d’autres formes sans être moins fondamentaux.
La conception architecturale enseigne à prendre soin de soi par l’activité physique, à prendre soin de l’autre que l’on rencontre non seulement au sein de sa formation mais aussi dans le tiers-lieu qui s’étend jusqu’aux espaces informels, à prendre soin, enfin, de la nature environnante et, plus largement, de la planète.
La conception architecturale enseigne à prendre soin de soi par l’activité physique, à prendre soin de l’autre que l’on rencontre non seulement au sein de sa formation mais aussi dans le tiers-lieu qui s’étend jusqu’aux espaces informels, à prendre soin, enfin, de la nature environnante et, plus largement, de la planète.
Il s’agit enfin de donner au campus santé Franceline Ribard l’allure d’un manifeste : celui d’une ville, Nantes, soucieuse de relever les défis d’une époque confrontée à des enjeux de santé et d’environnement de plus en plus prégnants. Le campus s’intègre harmonieusement dans l’environnement urbain de l'Île de Nantes, respectant l’identité portuaire et industrielle de la ville. Le choix de matériaux tels que le béton, le bois et le zinc reflète cet héritage, tout en répondant aux critères de sobriété énergétique. L'architecture met un point d'honneur à créer une « respiration urbaine » avec des espaces verts et un îlot de fraîcheur qui participent à la régulation climatique et au bien-être des usagers.
Le campus s’affirme comme un bâtiment manifeste en matière de développement durable et d’efficacité énergétique. Conçu selon des principes bioclimatiques, il bénéficie d’une structure en bois et béton à faible empreinte carbone. De plus, il intègre des espaces végétalisés sur les toits et les patios, et propose des systèmes de ventilation naturelle pour améliorer le confort thermique.
Le campus s’affirme comme un bâtiment manifeste en matière de développement durable et d’efficacité énergétique. Conçu selon des principes bioclimatiques, il bénéficie d’une structure en bois et béton à faible empreinte carbone. De plus, il intègre des espaces végétalisés sur les toits et les patios, et propose des systèmes de ventilation naturelle pour améliorer le confort thermique.
En chiffres
- 6 900 étudiants, étudiantes et élèves
- 1 000 personnels
- 46 600 m² (hors stationnement)
- 274,63 M€
Les dates du projet
- 2017 - Lancement de la réflexion et du programme technique détaillé
- Juillet 2021 - Lancement du concours de maîtrise d’œuvre
- 2022 - Fin de la réflexion et du programme technique détaillé
- Avril 2022 - Jury candidatures
- Avril 2023 - Jury lauréat
- Juin 2023 – Octobre 2025 - Etudes projets
- Novembre 2025 – Juin 2026 - Consultation des entreprises
- Décembre 2025 – Janvier 2026 - Délivrance permis de construire
- Septembre 2026 - Septembre 2030 - Travaux
- Janvier 2031 - Ouverture
Financements
Le financement, soutenu par l’Etat, la Région Pays de la Loire, Nantes Métropole, l’Union Européenne, Nantes Université et le CHU, s’élève à un budget global de 274,63 millions d’euros.
- Etat : 72 704 432€
- Région des Pays de la Loire : 72 537 026€
- Nantes Métropole : 72 537 026€
+ 44 073 115€ (parking public) - Union Européenne (FEDER) : 8 580 000€
- Nantes Université : 3 200 000€
- CHU : 1 000 000€
Les images du projet
Mis à jour le 26 mai 2025.