Réduire l'empreinte carbone des bâtiments grâce au réseau de chaleur

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  • Le 13 mai 2024
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Depuis 10 ans Nantes Université raccorde ses bâtiments au réseau de chaleur urbain pour diminuer son empreinte carbone en augmentant la part d’énergies renouvelables pour le chauffage. Les derniers raccordés sont l’Institut de recherche en santé IRS-UN et l’IUT Joffre. Cette volonté de réduire les émissions de ses bâtiments date de 2014 avec les premiers raccordements au réseau de chaleur

Photo extérieure IRS UN
La volonté de l'établissement de réduire les émissions de ses bâtiments date de 2014, avec les premiers raccordements au réseau de chaleur. Ces deux dernières années, deux nouveaux bâtiments ont été raccordés : l’Institut de recherche en santé (IRS-UN) et l’IUT rue du Maréchal Joffre.
« Notre objectif principal est environnemental, nous voulons réduire l’empreinte carbone des consommations de l’établissement, explique Sérine Nefzi, responsable de la cellule efficience énergétique à la direction du patrimoine immobilier et de la logistique de Nantes Université. L’autre objectif est de stabiliser nos dépenses énergétiques car le prix du gaz est très volatile comparé au réseau de chaleur. »

Le réseau de chaleur urbain de Nantes Métropole est alimenté par une chaufferie biomasse qui utilise principalement le bois comme combustible et qui récupère également la chaleur produite par l’incinération des déchets. 84% de la chaleur produite provient donc d’énergies renouvelables. L’IRS-UN a été raccordé en octobre 2022 et l’IUT en octobre 2023, après des travaux pour améliorer l’efficacité du réseau de distribution de chauffage dans les bâtiments. « Côté impact, nous avons mesuré une baisse de 60% de tonnes équivalent CO2 par an pour chacun des lieux, affirme Sérine Nefzi. Pour l’IRS-UN cela correspond à 360 tonnes équivalent CO2 qui ne sont pas rejetées soit les émissions de 200 A/R Paris-New York en avion. »

Aujourd’hui 65% du patrimoine de Nantes Université est raccordé « et sur Nantes même, il reste seulement l’IUT de la Fleuriaye et quelques petits bâtiments mais l’essentiel de la consommation de chauffage est issu d’une production renouvelable, ajoute Sérine Nefzi. Cela représente une économie de 3800 tonnes équivalent CO2 par an. »

Le campus Yonnais et l’INSPE d’Angers sont les deux sites en cours d’études pour le raccordement au réseau de chaleur urbain. Les travaux devraient intervenir à partir de 2025 pour l’INSPE Angers.
Mis à jour le 13 mai 2024.
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